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Et je tourne dans l'univers, comme la neige sous le vent.
28 juin 2011

" L'avenir avait lâché ma main en cours de route,

 

" L'avenir avait lâché ma main en cours de route, mais le pire restait à venir puisqu'aujourd'hui c'est le passé qui me tient compagnie. "

 

 

 L'esprit vagabond, et l'âme en bandoulière,

Je partais vers l'inconnu, sans me soucier d'hier.

Perdue, je cherchais distraitement un chemin,

Qui m'emmènerait vers de meilleurs lendemains.

 

Au premier panneau, au premier croisement,

Trop vite, je pris le premier tournent.

Aucune erreur de parcours durant les premiers kilomètres,

Mais je sentais ma méfiance se braquer comme une bête.

 

Les fleurs sur le côté, me semblaient biens lasses,

Comme si elles m'indiquaient de mauvais présages.

Je questionnais mon coeur, qui faisait volte-face,

Celui-ci  me murmurant de se méfier des paysages.

 

Il avait raison l'idiot, de me dire méfiance,

Ce sage imbécile que doucement je fis taire.

Il avait vu juste, malgré mon insouciance, 

Pourquoi n'a-t'il pas hurler plutôt que de se laisser faire.

 

Manipulée jusqu'à la chaire, manipulée jusqu'au coeur,

Je maudissais en moi, ces terribles hardeurs,

Qui criaient être bien trop malheureuses,

Quand moi je disais ne pas être moins heureuse.

 

Le chemin s'allongeait, devenant tortueux,

Les nuages grondaient, l'air était fumeux.

Mon coeur si muet, se remit à saigner,

Et enfin je daignais un peu l'écouter.

 

Sauve toi, pars, retourne en arrière, fuis,

Reprends en mains, les rennes de ta vies.

Ma censure personnelle prenait congé,

Et tout en moi alors bouillonnait.

 

Espèrer, partir, rester, courir, prier un peu,

Une part de moi cru en un dernier voeux.

Faites que je ne me sois pas trompée de route,

S'il vous plaît, que l'on éclaircisse mes doutes.

 

Ma tempe vibrait, comme un tambour à la guerre,

Le passé qui rattrape, qui rappelle cet hier,

Que j'ai laissé un jour, pour partir chercher sur un long chemin,

Quelqu'un qui puisse pour toujours, me tenir la main.

 

Pour sable blanc, Je n'eu que de la poussière, 

La pluie quant à elle, était en bris de verre.

Le ciel qui touchait pratiquement terre,

Me rappelait la fournaise d'un  enfer.

 

 

Le chemin s'arrêta d'un coup sec et brutal,

Un arbre mort venait de tomber sur ma route.

Écrasant, détruisant tous mes grands et petits doutes,

Il le fallait un jour, même si ça fait mal.

 

Petite plume légère au vent, repris vite un autre chemin,

Même si ce n'était pas vraiment un sentier traditionnel,

Plutôt un vaste champ pour laisser s'ouvrir enfin,

Cette magnifique et immaculée belle paire d'ailes.

 

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