Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Et je tourne dans l'univers, comme la neige sous le vent.

1 mars 2012

" Et tu restes là, à pleurer sur ce banc en

" Et tu restes là, à pleurer sur ce banc en laissant ta vie partir en fumée, mais réagis bon sang, réagis. "

 

 

 

 

 Qu'est-ce que tu voulais que je lui dise ? Que la vie c'est beau ? Qu'il n'y a pas d'injustice ? Que notre société ne connait aucun défaut, qu'elle marche bien ? Tu voulais que je lui dise quoi… Que demain sera heureux ? Que notre passé, il faut l'oublier et qu'il faut vivre le présent ? Tu voulais que je lui sorte ce genre de banalités qui font pleurer tant elles ont été dites et redites ? Tu voulais que je fasse quoi ? Que je l'emmène là où la misère pleure ? Que je lui montre ces quartiers plus délabrés encore que le foi de ce mec, assis tous les jours 8h pétantes avec son verre de blanc au PMU du coin ? Tu voulais quoi bon sang ? Que je la prenne par la main et que je lui promette un monde que je ne pouvais pas lui offrir ? Que je lui dise que plus tard on aura de l'argent, qu'on sera puissant et que plus personne ne nous fera chier ? J'aurai pu lui mentir, lui dire combien les plages de sable fin nous sont accessibles, que la Lune sera bien moins brillante que cette lueur dans ses yeux tant elle sera heureuse ? Non je pouvais pas. Je pouvais pas lui avouer que notre monde, que son monde allait nous détruire de toutes façons, je devais la prévenir qu'il y a plus de misère sur terre que d'amour … Je pouvais pas la prendre dans mes bras tout en sachant pertinemment que jamais ne cesseront ces rires dans son dos, que jamais elle ne sera aimée comme elle le voudrait, que jamais elle ne changera l'être humain … Elle était pleine de vie, elle était si belle, si fraîche, si jeune. Elle m'a fait tant espérer tant croire, mais faut bien ouvrir les yeux un jour … Il n'y a pas de solutions magiques … Alors oui, oui je l'ai laissé tomber, comme un lâche, comme un pauvre fou je suis parti. Elle n'avait rien fait de mal, mais son incessante joie, son interminable optimisme m'ont tué. Oui je la laisse à un autre, peut-être sera-t'il heureux avec elle, je n'en sais rien. Mais je n'en pouvais plus de faire semblant de ne pas savoir quand le sol se dérobe sous mes pas…

 Ma candeur me manquera sûrement un jour, une nuit où le désarroi s'emparera de moi et que je me dirai " Elle est où mon enfance ? ", mais un jour faut grandir, et ce jour est arrivé. Je suis grand maintenant, je suis un homme, plus un enfant… Fallait que je la laisse tu comprends.


Juumper 054

Publicité
Publicité
30 décembre 2011

" Je n'arrive pas à voir plus loin que demain car

" Je n'arrive pas à voir plus loin que demain car j'ai ton visage qui fait écran : je ne vois que lui tous les jours. "

 

  Sais-tu que le soir quand tu t'endors en écoutant ta musique, il y a quelqu'un qui dans son lit rêve de toi ? Sais-tu sans le savoir que quelque part, tu as fais prisonnier un coeur ? Sais-tu seulement combien tu es aimé en secret ? Bien sûr que non, et pourtant... Tu as réussi à me faire chavirer, tu me fais fondre, tu me fais perdre la tête. On aura bien beau me dire que ton visage n'est pas celui d'un ange, je continuerai à le voir rayonner. On aura beau me dire que tu ne vaux pas plus qu'un autre, ça ne retirera pas la flèche que Cupidon a enfoncée dans mon coeur. On aura beau me dire que penser à toi à chaque instant est une perte de temps, je continuerai à te rêver. Oui, on pourra me dire tout ce que l'on veut, c'est toujours la même chose : il n'y a que toi. J'ai cru pouvoir t'oublier, t'effacer et l'évidence est là : je n'ai pas réussi. Tu es revenu en moi encore plus fort qu'avant. C'est pas seulement une folie passagère, c'est pire, ça m'arrache le coeur, le ventre, tout. Tu me détruis, mais tu me détruis si bien. Fais de moi ta victime, j'aime tellement le coupable.

 

PC260092

 

28 juin 2011

" L'avenir avait lâché ma main en cours de route,

 

" L'avenir avait lâché ma main en cours de route, mais le pire restait à venir puisqu'aujourd'hui c'est le passé qui me tient compagnie. "

 

 

 L'esprit vagabond, et l'âme en bandoulière,

Je partais vers l'inconnu, sans me soucier d'hier.

Perdue, je cherchais distraitement un chemin,

Qui m'emmènerait vers de meilleurs lendemains.

 

Au premier panneau, au premier croisement,

Trop vite, je pris le premier tournent.

Aucune erreur de parcours durant les premiers kilomètres,

Mais je sentais ma méfiance se braquer comme une bête.

 

Les fleurs sur le côté, me semblaient biens lasses,

Comme si elles m'indiquaient de mauvais présages.

Je questionnais mon coeur, qui faisait volte-face,

Celui-ci  me murmurant de se méfier des paysages.

 

Il avait raison l'idiot, de me dire méfiance,

Ce sage imbécile que doucement je fis taire.

Il avait vu juste, malgré mon insouciance, 

Pourquoi n'a-t'il pas hurler plutôt que de se laisser faire.

 

Manipulée jusqu'à la chaire, manipulée jusqu'au coeur,

Je maudissais en moi, ces terribles hardeurs,

Qui criaient être bien trop malheureuses,

Quand moi je disais ne pas être moins heureuse.

 

Le chemin s'allongeait, devenant tortueux,

Les nuages grondaient, l'air était fumeux.

Mon coeur si muet, se remit à saigner,

Et enfin je daignais un peu l'écouter.

 

Sauve toi, pars, retourne en arrière, fuis,

Reprends en mains, les rennes de ta vies.

Ma censure personnelle prenait congé,

Et tout en moi alors bouillonnait.

 

Espèrer, partir, rester, courir, prier un peu,

Une part de moi cru en un dernier voeux.

Faites que je ne me sois pas trompée de route,

S'il vous plaît, que l'on éclaircisse mes doutes.

 

Ma tempe vibrait, comme un tambour à la guerre,

Le passé qui rattrape, qui rappelle cet hier,

Que j'ai laissé un jour, pour partir chercher sur un long chemin,

Quelqu'un qui puisse pour toujours, me tenir la main.

 

Pour sable blanc, Je n'eu que de la poussière, 

La pluie quant à elle, était en bris de verre.

Le ciel qui touchait pratiquement terre,

Me rappelait la fournaise d'un  enfer.

 

 

Le chemin s'arrêta d'un coup sec et brutal,

Un arbre mort venait de tomber sur ma route.

Écrasant, détruisant tous mes grands et petits doutes,

Il le fallait un jour, même si ça fait mal.

 

Petite plume légère au vent, repris vite un autre chemin,

Même si ce n'était pas vraiment un sentier traditionnel,

Plutôt un vaste champ pour laisser s'ouvrir enfin,

Cette magnifique et immaculée belle paire d'ailes.

 

IMG-20110604-00090

   

5 juin 2011

Je m'en fiche que ma vie soit un conte de fée, un film beau à en pleurer, si tu n'en es pas le protagoniste.

 

 Et mes doigts sur le papier dessinent machinalement ton visage. C'est ton image qui m'a envoutée, qui guide chacune de mes pensées, chacun de mes actes. Il n'y aura pas un seul pas que je ferais s'il n'a pas pour but de me rapprocher de toi. Mes rêves ne sont plus aussi délicieux, lorsque tu t'en échappes. Et si la vie me semblait terne, elle brille plus qu'un milliard d'étoiles depuis que tu es tombé du ciel. Un ange, un don, une muse, mais qui es-tu réellement pour emporter si facilement toutes mes espérances avec toi. Toute la journée je me laisse doucement bercer par la promesse de te revoir, et même quand tu es là, tu me manques encore un peu. Et même dans tes bras, parfois j'ai peur encore, parfois j'ai froid. Et même si de ton regard profond tu enflammes tout de ma vie, il y a de ces doutes encore gelés que tu ne peux réchauffer. Mais ne pense pas que ce soit une faiblesse de ta part, c'est mon coeur si fragile qui a peur qu'on le laisse, peur qu'on le blesse, peur qu'un jour cette moitié perdue qu'il a enfin retrouver se détache à nouveau. Dans l'ombre de mes pensées, tu es une éclaircie, dans la noirceur de mes nuits tu es un rêve en couleur, dans mon tourment intérieur tu es un abris, sur l'océan de mes angoisses tu es l'ancre qui m'empêche de partir trop loin, de me faire renverser.

 C'est tout de toi que j'aime. Je voudrais tellement faire une liste de tes qualités, mais malgré le temps je pense qu'elle resterait non exhaustive. C'est un livre sans fin que ta description, un rêve sans réveil, une nuit sans aube où brillerait le soleil. C'est un monde nouveau que je découvre à chacune de ces entrevues, une possibilité d'avenir différent, meilleur, avec toi et pour toi. On me dira peut-être que c'est précipité, que mon bonheur est trop hâtif, trop naïf mais qu'y puis-je ! Et que les gens parlent et déblatèrent, je rirais doucement de leur ignorance vis à vis du feu d'artifice qui explose en mon coeur. Et si un jour quelqu'un me demande " Mais pourquoi lui, pourquoi lui et pas un autre ? ", je répondrais simplement.

 Lui et pas un autre, parce qu'il est le seul pour beaucoup de choses. Il est le seul à savoir me faire rire, et à pouvoir me faire pleurer en moins d'une seconde s'il le voulait. Il est le seul qui possède la clef de mon bonheur total. Le seul à savoir d'un regard, me faire voyager sur chaque continent, chaque planète et chaque étoile de l'univers. Il est le seul qui d'une parole peut me faire croire que le bon existe encore, que nous ne sommes pas tous morts en nous-même. Il est le seul à regarder dans la même direction que moi, lorsque je me pense perdue dans cette ruelle tortueuse qu'est la vie. Il est le seul à savoir dégager mon ciel de ces sombres nuages qui le ternissent. Il est le seul à savoir me redonner des ailes quand je suis en chute libre. Il est le seul que je suivrai jusqu'à que la faucheuse m'en empêche. Il est le seul pour qui je vivrais jusqu'à ce que de respirer je cesse. Il est le seul que je veux voir tous les jours à mes côtés, le seul qui sache me faire rire quand mes yeux pleurent. Le seul pour qui je suis prête à sacrifier chaque chose qui fait ce que je suis, je suis prête à céder tout ce qu'il faut pour être sûr qu'à l'aube naissante il sera encore là. Et si l'on me demande encore à la suite de cette liste de ses quelques talents parmi tant d'autres, et bien ma réponse sera courte et sans équivoque.

Car il est le seul que j'aime.

 

 

IMG-20110604-00102

18 mai 2011

" Je veux que tu me fasses une promesse, celle de

" Je veux que tu me fasses une promesse, celle de ne surtout pas employer " jamais " ou " toujours" en me parlant d'amour. "

 

  Je voudrais t'écrire un SMS, juste un. Juste un pour que tu comprennes combien ça ne va pas, combien je me sens lasse. Je voudrais t'envoyer un message avec toute ma peine la plus exacte possible. J'aimerai seulement qu'un jour tu t'arrêtes dans ta course contre le temps et que tu prennes soin de moi. C'est tellement égocentrique, mais j'en ai tellement besoin vois-tu. Oui, oui je veux que tu saches combien en ce moment j'ai mal. j'ai le mal d'amour, le mal d etoi, le mal de ces jours qui filent sans moi. Je porte une peine immense, une enclume est accrochée à mon coeur et elle ne veut pas lâcher prise, non. Je me sen prisonnière de mon âme, de mon corps, de ces larmes que tu ignores. J'aimerai tellement que tu comprennes combien je suis faible sous mes allures de géant d'acier vois-tu. J'aimerai, oh oui, j'aimerai qu'un seul instant tu freines le temps et que tu te souviennes que je t'appartiens. C'est tellement pénible de devoir faire face à ce monde qui se fiche de savoir ce qui me rends lasse. C'est tellement dur de devoir affronter des visages souriants, même des faux, même des vrais. Comprends, comprends combien j'ai besoin que tu sois là pour moi, que tu sois là pour nous, pour demain, pour jamais et pour toujours. Accepte ma faiblesse, aide-moi à surmonter cette dure étape qu'est la vie. Dans ce purgatoire puant, sers moi contre toi que je te respire, que l'odeur de ton amour s'empare de mon souffle. Donne moi la main lorsque je tombe, relève moi si l'abîme est trop profonde. Je me meurs d'amour, de toi, de nos toujours. Je me souviens de toutes ces fois où les promesses que l'on me fit furent détruites pas un simple coup de vent. Je me souviens de ces douleurs qui me rongent encore. S'il te plaît accepte ce SMS, juste une fois, parce que ce soir, je pars, si tu ne réponds pas, ce soir je pars vraiment. Lis ce SMS, ce foutu d'SMS qui pourrait tout changer, qui pourrait me sauver, car ce soir je n'ai plus la foi. Réponds à ce message bon sang, c'est le plus important de toute ma vie, celui qui me dira si oui ou non, demain mon souffle vivra encore. Ce SMS tu sais, c'est pas grand chose, il n'est même pas très long, en tout trois mots, c'est pour dire. Il ne te prendra que quelque seconde à lire, mais c'est tellement important car ce soir je n'arrive plus à voir autre chose que moi-même. Je n'arrive plus à trouver l'espoir de croire que cette image de mort s'effacera un jour. 

 Mais tu n'as jamais répondu ,toi personne qui me voyait, tu n'as jamais vu ces cicatrices sur mes poignets. Tu n'as jamais apperçu ces larmes qui me détruisaient, tu n'as jamais su toutes ces fois où j'ai pleuré. Tu n'as jamais répondu quand veinement je cherchais à crier. Tu n'as jamais voulu comprendre que ce n'était pas un simple message que je te demandais de lire. Jamais je n'aurai été capable d'appuyer sur envoyer pour dire que ça allait mal. Ce que je te demandais de comprendre, c'était que même dans mon silence mélodieux qui semblait si heureux, ces trois derniers mots que je te demandais de comprendre c'étaient Save My Soul.

 

P1080772

Publicité
Publicité
18 mai 2011

 " Moi je veux finir ma vie au fond d'un corridor, que se ferment à jamais ces yeux couleur or. "

P1080235

 Et puis me voilà, entre quatre murs blancs, pures, pâles. Les rideaux à la fenêtre volettent légèrement, on dirait la mousseline d'une danseuse qui s'envole au rythme du temps. Et puis je suis là, dans ce décor si parfait, je suis là, attachée à ce lit. Ma peau meurtrie crie à l'injustice " Je ne suis pas folle vous savez, je ne suis pas folle.. ". Mais ici, personne n'est fou non, nous sommes différents, nous sommes les rebbus de cette société dévastatrice. " Je ne suis pas folle vous savez, non je ne le suis pas ! ". 

 Me voilà, coincée, bloquée, censurée dans un monde de prozac et de voix trop douces pour être vraies. Pourquoi suis-je ici, je ne me rappelle plus, pourquoi m'a t-on envoyé dans ce monde si vide. Ici, tout est propre, beau, neuf, la peinture encore fraîche, et pourtant... Pourtant je vois du sombre, du gris, du terne, du noir. " Je ne suis pas folle vous savez, vous le savez ! ". Mon cris s'effaçe tandis que l'aiguille rencontre ma chair. Je m'endors d'un profond sommeil, les sangles à mes poignets deviennent des rubans, mon cou n'hurle plus de ses strangulations, mon âme se répose.. Ecoutez là dormir.

 Cette nuit là les murs se couvrirent de sang, mes mains se noircirent de charbon, je sentais l'odeur de la mort et pourtant j'étais tranquille. Le carrelage si parfaitement ajusté de la salle de bain ne m'insupportait plus de sa perfection, le reflet dans le miroir m'importait si peu, et même ce corps que je détestais tant, une fois un peu, je l'aimais. Je regardais autour de moi, j'essayais de retrouver ce regard qu'ont les enfants en découvrant une fête foraine. Je voyais des serviettes de couleurs sécher au mur, je voyais la lumière se refleter dans une baignoire trop propre à mon goût. Tout était de ton pastel, c'était charmant, acceuillant, mais cette nuit là, mes murs étaient couverts de sang. Je ne sais pas trop comment expliquer ce geste si impulsif, je ne sais pas trop comment vous dire que sous la Lune d'argent, la lame en main, je me sentais bien. Et puis la chair qui se fend, et doucement la vie qui s'écoule le long du bras. Et doucement plus profondément, j'allais jusqu'aux entrailles. Je voyais tout, une ouverture sur le monde, je dis bonjour à mon os, je dis bonjour à mon sang. Ma veine me parlait, me soufflait quelque chose, mais j'étais déjà bien loin, allongée sur le sol. Je voulais me concentrer sur ce que me raconter l'aorte, ile me semble avoir entendu un secret mais ma mémoire était déjà morte. Les lumières autour de moi dansaient, c'était si magnifique, je ne comprenais plus ma réalité et c'est ça qui était magique. J'écrivais un nouveau monde, une nouvelle page se tournait. Je rêvais en tricolore, du blanc du rouge et du noir. Et vint une lumière qui me défiat, une sorte de bleu indigo. Accompagné d'un bruit de fanfarre, je sentis mon corps en l'air. Mon aorte ne parlait plus, et mon os retournait se cacher sous ma peau. Des fils, des aiguilles, du tissus, je me sentais comme un lambeau... Et la Madone qui pleurait, pathétiquement couchée sur la sivière, et moi qui délirait tranquillement installé dans les bras de Morphée. J'étais quand même triste de les voir assister, à mon spectacle qui était unique, c'est à moi qu'il appartenait. Ils me le volaient tous ces gens qui désiraient me sauver. Mais vous savez, aujourd'hui encore je crois dur comme fer, que s'ils cherchaient à me sauver, c'est qu'ils ne voulaient pass être seuls à vivre en enfer. Et le matin à mon réveille, je reçus trop de leçons, tous en coeur à l'unisson, on me grondait d'être courageuse. Petite enfant que je suis, je n'avais fait que jouer, certe avec ma vie, mais jamais on ne m'avait dit " Fais attention, la vie est un danger ! ".

 " Je ne suis pas folle vous savez, j'ai juste voulu me tuer... "

25 avril 2011

 " N'oublie jamais que ma peur, n'est en aucun cas du respect. "

 

 Tu te dresses de toute ta hauteur,

Fier comme un chevalier.

Tu oses penser me faire peur,

Lorsque comme un chien tu aboyais.

 Ne cherche plus en cet instant,

Dans mes yeux ou dans mon coeur,

Le moindre sentiment, 

Sinon une douleur.

Un jour sous l'aube naissant,

Au loin tu me verras disparaître.

Et toute ta colère en flèche je la descend,

Oublie ce jour où tu m'as vue naître.

Fille de foi et fille de rien,

Je m'en vais fendant le vent,

Fille de toi et fille de chien, 

Je me risque à l'écartèlement. 

Et si je déçois ici mes aïeuls,

Prenant la fuite de mon dictateur,

J'irai les pieds devant couverts de glaïeuls,

Rejoindre cet aboyeur.

Vile histoire que je vous conte,

Où la victime est le coupable,

Parce que tous les jours on affrontre,

Un destin bien incapable. 

 

P1080853

 

26 février 2011

" Il est loin, mais il est là. "

 

 Ces mots futiles, banales, que tant ont dit, et que tant diront encore. Ces phrases, ces gestes tendres, que tant ont fait, et feront. Je cherchais cette sensation, ce que les gens décrivent lorsqu'ils se disent amoureux. Je m'attendais à quelque chose dans le genre feu d'artifice mutlticolore, ou grosse explosion dans la tête à chacune de tes pensées. Que ça tire, ça brûle, que ça soit douloureux, mais d'une agréable souffrance. Une musique sans fin, un rêve sans réveil, un toujours sans promesse et cet avenir incertain. Mais rien de tout cela, je ne le sens. C'est iné, c'est même mieux. C'est comme si d'une éternité, nous en fesions un moment. Je suis vide d'un plein, plein de vie, de toi, du monde et de notre infini. De tout ce que tu m'apportes et de ce que l'on s'est promis. Je ne veux plus voir la couleur d'un lendemain si celui-ci ne sera pas partagé avec toi. Le seul fait de te savoir quelque part, me rassure. Rien que ta présence dans un même monde me réjoui. Je ne veux rien de plus, parce que je sais que cette sensation est unique. Elle m'appartient, c'est la notre, ce que l'on a crée à deux. Et que la fin du monde arrive, et que la terre s'effondre. Que le crépuscule remplace le jour, et que la douleur emplissent nos veines. Je me fiche de savoir ce que le temps pourra donner, ce que l'avenir réserve. Je me fiche de leurs présages mauvais, et de leur prédiction. Je n'écoute que les battements de ton coeur pour me guider, ça me suffit largement. Si ce qu'ils vivent est l'amour, je n'en vis pas la moindre chose. La souffrance, et la torture de ce sentiment m'est inconnu. Douce mélodie à mon oreille j'écoute ta voix, symphonie de bonheur. Je veux marcher aveuglément à tes côtés, parce que sur ce chemin je me perds, mais je me perds dans la passion et c'est ça, toute la différence. Je ne t'aime pas, je te vis.

 

P1050578

 

 

23 janvier 2011

 

" Not a million fights could make me hate you. "

Salut,


 Je t'écris cette lettre en espérant que tu la lises un jour. Je ne pense pas que j'aurai le courage de te la remettre en main propre, mais il fallait que tu saches. Tous ces jours qui se sont écoulés depuis que je t'ai vu pour la première fois, n'ont été rien d'autre que ton synonyme. Te voir et te chercher partout, c'est approximativement la seule raison qui guide mes pas. Nous ne nous connaissons pas, c'est vrai, et je dois sûrement être la seule de nous deux à ressentir tout ça. Mais c'est comme si je te connaissais déjà, que nos destins sont croisés, liés, que l'un sans l'autre, nous ne sommes rien. Du moins, moi sans toi, ce n'est plus que l'ombre de mon reflet. Que veux-tu je suis folle, oui, mais de toi. Tu as été le premier, aussi stupide que cela puisse paraître, tu as été le premier que j'ai aimé. Une passion folle, dévorante, ton visage tous les jours je l'aime un peu plus, je ne veux que toi, le monde me semble fade sans ton image. Toute une vie à te regarder, ce n'est pas assez long, je voudrais que nous nous soyons connus avant, et le temps me manque, et le temps me fuit. Il me faut me presser si je veux te connaître enfin. De moi il n'y a rien à savoir, et rien à dire. Mais de toi, je peux parler des heures, inlassablement, sans te connaître, en frôlant seulement doucement ta pensée. Je me promets deux milles desseins pour nous deux, un milliard de façon de se dire je t'aime, et je ne compte même plus toutes ces choses que j'aurai à te dire. Je te les dirai un jour, quand je saurai qu'il est trop tard, et que tout est foutu, ce jour-là tu sauras tout. Mais en attendant je continue à m'avancer lentement vers toi, en espérant que toi aussi tu feras un pas. La nuit m'offre tes rêves, le jour m'offre ta réalité. Mais c'est si dur de se confronter à cette idée, que je te vois, que je te suis complètement et entièrement quand toi tu ne dépends pas de moi. J'aimerai t'écrire ces mots qu'on ne t'a jamais écris, je veux te dire ces choses que l'on ne t'a jamais dite. Parce que je n'ai jamais été aussi sûre d'avoir quelque chose à faire avec quelqu'un, avec toi. Bien sûr que je doute, que je me haie dans nous deux, que je m'assomme de " ce n'es pas possible, jamais il ne t'aimera " mais en même temps comment totalement laisser tomber l'idée de vivre un jour pour et avec toi ? Tant qu'il y aura de l'espoir, je ne cesserai d'y croire. Je veux t'aimer. Je ne te demande aucune réponse, peut-être seras-tu gêné en lisant cela parce que ce n'est pas réciproque mais après tout qui ne tente rien n'a rien. Et je n'ai rien à perdre, puisque tu es tout et que je ne t'ai pas. M'aimeras-tu un jour ? Sais-tu qui je suis ? Me rêves-tu ? Laisse le silence parler pour nous et aime moi. C'est tout ce que je demande.


Une inconnue.

 

P1060311

 


 

20 janvier 2011

 

" C'est comme s'il n'y avait plus de barrières, que nous nous noyons mutuellement dans ces regards qui en disent tellement long. "



  Les étoiles dans le ciel brillent moins que cette lueur dans ton regard. Cette flamme qui chaque jour m'anime, me fait vivre, me fait croire et encore espérer. Une danse s'opère chaque jour, tourner la tête et te croiser, ne pas lâcher, ne pas lâcher en premier, mais c'est trop dur et je craque souvent. Dans cet océan sans fond, je ne sais pas ce que je dois y lire, ni quoi y trouver. Y a t-il un message à décoder ? Et toi, sauras-tu trouver les miens, ceux qui te disent de venir, de te perdre sur le même chemin que j'emprunte chaque fois que je t'aime un peu plus ? Un million de papillons, c'est ce que j'ai dans le ventre quand je te vois, mais sens-tu seulement la brise légère de leur battement d'ailes ? Tu es une dose d'adrénaline, jamais connu ça au paravent, je suis dépendante.  C'est plus fort que moi, toute tentative de t'oublier est vaine, et je ne pense pas avoir envie d'essayer finalement. Dans ce monde imaginaire que je nous invente chaque jour, je me sens bien, à ma place. Cette idylle me réchauffe quand il fait froid, même si ce n'est pas toi qui m'enlace. J'ose croire q'un jour tout explosera, que ces barrières qui nous retiennent ne seront plus des obstacles et que tu seras miens comme je serai tienne. Que tout tes mots soient à moi, et que tout mes rires soient les tiens, ma main dans la tienne j'avancerai confiante. Mais pour l'instant, tout cela n'appartient qu'au monde de mes songes qui s'approchent chaque jour un peu plus de la réalité. J'avance doucement, c'est vrai, mais c'est seulement parce que je ne suis pas encore sûre que tu feras aussi un pas vers moi. Mais un jour je saurai, un jour nous saurons, en attendant je te rêve, je te pense, je te vis, je me languis de ces heures où tu n'es plus. En attendant, j'essaie d'y croire, en t'attendant.

 

 

P1060933

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Et je tourne dans l'univers, comme la neige sous le vent.
Publicité
Publicité