" Tu es ce pourquoi j'ai vécu jusqu'à maintenant,

" Tu es ce pourquoi j'ai vécu jusqu'à maintenant, et ce pourquoi je me battrai encore pour longtemps ."

 Il suffit parfois de se connecter au bon moment, sur le bon site et aller dans la bonne salle pour trouver la bonne personne. Un geste quotidien, de petite fille innocente qui cherchait juste à tuer le temps, une rencontre extraordinaire, époustouflante, ce genre de personne qui vous fait redécouvrir le monde. Je n'aurai sûrement pas assez de mots, ni assez de temps pour décrire, pour te décrire. Je ne saurai faire qu'une pâle description de tout ce qu'il est, je ne pourrai jamais totalement saisir avec de vulgaires lettres la totalité de son âme, le pourquoi de sa perfection et l'importance qu'il a. Enlevez le moi, arrachez moi mon coeur ce sera sensiblement aussi horrible et encore je pense qu'aucune douleur physique ne sera capable d'égaler la simple idée de le perdre. Il y a dans ses mots tout le mystère du manque qu'ils peuvent provoquer quand ils cessent, il y a dans sa façon d'être tout ce que je n'ai jamais su retrouver ailleurs. Peine perdue que de chercher à faire comprendre aux autres ce qu'un seul être est capable de m'apporter, combat vain que de vouloir expliquer au monde tout ce qu'il est à présent. Il n'a pas fallu longtemps à mon âme pour comprendre qu'elle avait trouver en lui une partie d'elle-même, mon coeur n'aura pas attendu avant de savoir ce qu'il deviendrait, ce qu'il serait, ce qu'il est et ce combien je pourrai l'adorer dans sa totalité. Si en chacun de nous il y a quelque chose à aimer, chez lui c'est inné on ne peut faire autrement. Il sait me faire sourire quand les autres ne font que de vaines tentatives, il sait me réconforter quand les autres accentuent l'amertume de mes larmes, il sait tout simplement. Une amitié, c'est la même âme séparée en deux corps, et pourtant j'ai pas l'impression d'être à la hauteur, de ne pas lui donner ce que lui m'offre, de ne pas savoir quand lui a déjà deviné depuis longtemps. La distance, seul regret que je porte, seul défaut à ce " nous ". Retranchée avant, maintenant je pars au front sans crainte, puisqu'il est là, puisqu'il sera toujours là. Il n'y a pas de questions pour savoir si je dois être ainsi ou autrement, il m'accepte comme je suis, il n'y a pas de choses à dire ou à ne pas dire, il m'écoute simplement. Ce qu'aucune autre personne n'avait jamais fait avant, il me fait découvrir l'amitié, la vraie, la pure, celle dont on idéalise les traits en rêvant à la personne qui saura être cet ami. Mais moi, je peux le dire, je n'ai plus besoin de rêver puisque tu fais partie de ma réalité, la nuit ne m'apporte aucun dessein prometteur si tu n'en fais pas partie. C'est ainsi que va la vie, c'est ainsi qu'il est mon ami. Morphée quand je n'arrive pas à dormir, feu brûlant quand j'ai froid, sourire dans mes larmes et certitudes dans mes hésitations. A l'heure actuelle nous ne pouvons plus être sûr de rien, mais de lui il n'y a aucun doute,  à quoi bon chercher ailleurs quand le meilleur est là. A peine quelques heures de routes, encore quelques temps à attendre pour exploser cette dernière limite. Je me battrai jusqu'au bout et je lui promet, tant qu'il sera là pour panser mes blessures et refermer mes plaies. Je l'adorerai jusqu'à la fin, et même encore après, et même s'il part, et même s'il me laisse jusqu'alors il aura été le synonyme de tout ce qu'il y a de meilleur. Et ça rien ni personne ne pourra y faire quelque chose. Accrochez vous si vous avez dans l'idée de le faire disparaître de ma vie parce que si cette décision n'est pas prise de lui-même alors il n'y aura aucune raison pour que telle tragédie se produise. Toutes les amitiés me semblent futiles face à la nôtre, puisqu'elles ne t'ont pas. Je t'adore, Rémi.